Un groupe de travail pour loger des réfugiés ukrainiens à Bruxelles

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La guerre en Ukraine a provoqué un véritable déplacement de population, également vers notre pays. Chaque région a reçu une clé de répartition déterminant le nombre de réfugiés qu’elle doit accueillir. Après plusieurs discussions entre le niveau fédéral et les régions, Bruxelles s’est vu attribuer la mission de trouver 20.000 places. Pierre Verbeeren a été nommé comme Coordinateur régional. Sept groupes de travail sectoriels ont été mis en place, dont un groupe de travail sur le logement et un groupe de travail sur les infrastructures collectives d’hébergement.

Dans la task force pour la coordination régionale et le budget, Dorien Robben, Directrice générale adjointe de la SLRB, a été nommée présidente pour le secteur du logement. Avec ce groupe de travail, elle a pour mission de développer une plateforme numérique des places d’hébergement disponibles afin que toutes ces places puissent être contrôlées. Le citoyen enregistre ses places et la commune se charge de l’adéquation et du contrôle de la qualité. En outre, le groupe de travail développera les outils nécessaires pour soutenir les communes, les CPAS et les citoyens. Des webinaires seront enregistrés pour les orienter. De cette manière, les places d’hébergement seront suivies au niveau régional.

Yves Lemmens, Directeur général de la SLRB, est également membre de deux groupes de travail, dont le groupe de travail sur le logement collectif. La SLRB y participe donc activement. La mission, en collaboration avec Citydev, la SAU, Urban et la SLRB, consiste à créer 13 000 places dans des bureaux inoccupés, dans des infrastructures collectives, sur des terrains et au sein des SISP. Le but est d’y installer des logements modulaires.

Notre site Ariane en est un bel exemple. La SLRB, de son côté, s’occupera de trouver des bureaux reconvertibles au sein de son parc immobilier afin de répondre aux demandes fédérales et régionales. Toutefois, ces logements devront être répartis de manière équilibrée entre les différentes communes bruxelloises.

Pendant ce temps, les SISP aussi recherchent des solutions afin d’accueillir des réfugiés. Plusieurs d’entre elles ont introduit des demandes de désaffectation en vue de la mise à disposition de logements sociaux. Un premier chiffre parle d’une cinquantaine de logements inoccupés avant rénovation pour le moment.

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